Depuis le mois d’avril, des travaux importants sont engagés par la Communauté de communes et le Département de l’Isère à Saint Clair de la Tour, plus précisément sur la ZAC de La Corderie. Ces aménagements sont dits « écologiques » : ils permettront aux animaux de traverser les routes en toute sécurité, réduisant à la fois les dangers pour les automobilistes, mais également pour les espèces qui vivent sur les lieux.
Le contexte
Nous en parlions dans une actualité le 7 avril dernier (lire l’article en cliquant ici) : sur la ZAC de La Corderie, une étude a démontré l’existence de plusieurs espèces animales : blaireau, chevreuil, renard… et a fait apparaitre des dysfonctionnements importants principalement liés à des « zones d’écrasements » dans la rivière située le long de la route.
L’enjeu est donc de maintenir la continuité écologique du lieu.
Les aménagements opérés par la Communauté de communes des VDD et le Département de l’Isère consistent à installer une passerelle en bois au dessus de la Bourbre, ainsi que des haies pour guider les animaux. Une buse doit également être posée sous la route départementale pour faire traverser la faune locale en toute sécurité.
Point sur les travaux au 18 juin
Le vendredi 18 juin dernier, une rencontre sur place a été organisée pour faire un point sur ces aménagements.
Etaient présents : Marie-Christine Frachon, Vice-Présidente VDD (gestion des déchets, environnement et GEMAPI), Patrick Blandin (Maire de Saint Clair de la Tour), Jacqueline Turpin (propriétaire), Claire Jeudy (Epage de la Bourbre), Camille Meyer (Conseil Départemental), Aurélien Dion (bureau d’études Tereo), Agnès Dehy et Maxime Malossane (agents VDD).
Les travaux ont bien avancé : la passerelle en bois est installée (cf photo ci-dessous), et les haies et les 2000 arbres sont plantés.
La Communauté de communes ainsi que le Département de l’Isère tenaient à remercier très sincèrement les propriétaires (Jacqueline Turpin et Raymond Coquet) et exploitants (Sébastien Perouse et Corinne Boiton) des parcelles concernées par les travaux, qui ont autorisés ces aménagements et ont donc permis de sécuriser le site.
Pour rappel, ces travaux ont été réalisés dans le cadre du contrat pour la restauration et la préservation des milieux de la vallée de la Bourbre, porté par l’EPAGE (Etablissement Public d’Aménagement et de Gestion de l’Eau).